Recrutement, je suis devenu une “marque” pour être plus visible sur les réseaux sociaux
Pour recruter mon futur web designer (ou mon futur chef comptable), c’est décidé, je me lance sur les réseaux sociaux. C’est vrai, Internet peut être une vraie source d’accélération de l’information et j’ai envie de décrocher la perle rare.
Mais comme mon entreprise n’a pas un chiffre d’affaires international, va falloir que je bricole ma campagne sur le web « maison » avec l’aide du service informatique (qui ne compte qu’une personne et n’a pas que ça à faire, je sais).
Bon, pour vérifier vite fait le profil des candidats qui m’ont tapé dans l’œil, je sais faire : je google vite fait leur nom et je vois ce qui apparaît. Je laisse tomber le directeur financier qui ne cache pas ses soirées arrosées bi-hebdomadaire, ça fait trop peur.
Mais pour pêcher des candidats intéressants au-delà de l’offre d’emploi sur les réseaux classiques, cela demande un peu plus de temps.
Faut que je muscle mon « personal branding » (enfin, celle de mon entreprise), mon image de marque pour parler français.
Et là, c’est du sport. Parce qu’il va falloir être présent sur de nombreux réseaux sociaux. Les pros, genre Linkedin et Viadeo et les autres, Twitter et Facebook en tête.
Sur Linkedin, je suis sûr de ne pas me tromper : les profils sont pro et je peux facilement contacter les candidats pour leur faire une proposition (enfin, ceux qui tiennent leur fiche à jour et qui sont organisés).
Mais je dois créer une page « entreprise » où je présente mon… entreprise et son actualité, y compris ses offres d’emploi. Et là, ça demande beaucoup de temps pour être à jour et « sexy »… Je sais, va falloir que je chercher définitivement une personne (ou un sous-traitant) pour la com’ sur le net. A mon clavier !
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