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La semaine de quatre jours

La semaine de quatre jours est dans l’air du temps.

Pourtant, en 1996, Gilles de Robien et Pierre Larrouturou avaient été à l’origine d’une loi incitant, par des allègements de charges sociales, à négocier la réduction du temps de travail de 39 heures à 32 heures par semaine, afin d’éviter des licenciements. Il n’était pas expressément question de semaine de quatre jours, mais il était vite apparu au patronat que la mesure se vendait mieux en parlant aux salariés de 8 heures de travail quotidien pendant quatre jours, plutôt que de 6,40 heures sur cinq jours.

Les négociations ayant précédé la loi Aubry n’ayant pas fait apparaître de réelle appétence pour cette répartition du temps de travail, on n’en parla plus pendant 20 ans.

Endormie, mais non enterrée, l’idée renaît aujourd’hui, mais dans un tout autre contexte. Il n’est plus question de gérer la baisse d’activité mais d’augmenter la rentabilité.

Le dispositif a été testé en Nouvelle-Zélande, aux États-Unis, au Japon et, plus près de nous, en Islande, au Royaume-Uni ou en Belgique.

En France, elle est encore fortement minoritaire, mais la rumeur s’étend. À cause du télétravail qui leur a été imposé en 2020, les entreprises se sont habituées à ce que l’ensemble de leurs salariés ne soient pas sur place tous les jours de la semaine. Dans certaines professions, à la mode américaine, on arrive le vendredi en tenue de week-end et on avance l’heure du départ : l’habitude se perd alors de programmer une réunion ce jour-là.

Enfin, la nécessité de « repenser l’organisation du travail au regard des objectifs de sobriété » pourrait servir d’accélérateur.

La semaine de 4 jours, une (r)évolution en marche dans le monde du travail ?

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