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Crise, confinements… la relation à l’emploi évolue. Plus de questions, plus de sens, plus de liberté !

C’était déjà vrai avant mais COVID, confinement et télétravail l’ont exacerbé : la relation individuelle à l’emploi évolue. Certains se sont retrouvés du jour au lendemain sans activité, comme si leur job au fond n’avait plus d’importance, d’autres au contraire ont dû assurer des jobs essentiels dans des conditions difficiles. Beaucoup ont dû travailler de chez eux, certains y ont pris goût, d’autres moins, mais nous avons tous dû nous adapter à une situation inédite. Une occasion idéale pour prendre du recul, et réfléchir à ce que nous faisons, ce que nous voulons faire, comment, pourquoi…

Des questions, beaucoup de questions sur le travail et son utilité

Les confinements ont ainsi suscité beaucoup de questions sur le travail, et notamment sur l’utilité de son job. On s’était déjà posé collectivement la question des « bullshit jobs » (ces jobs qui ne serviraient au fond à rien, produit par les organisations pour employer leurs collaborateurs malgré les évolutions technologiques et les gains de productivité). La crise sanitaire a de même révélé des « commerces essentiels », pour d’autres qui le seraient donc moins, et des jobs suffisamment importants pour être maintenus sur place, quand d’autres au contraire supportent un chômage technique de longue durée. Des études font état ainsi d’une chute de près de 17% de l’intérêt au travail pour les cadres entre juillet 2019 et juillet 2020. Pour beaucoup en effet, la question « Est-ce que vraiment mon job sert à quelque chose ? Est-ce qu’il fait sens ? » est ainsi devenue tangible, donc cruciale.

Une quête de sens au travail… mais lequel ?

On sait les jeunes générations avides de sens au travail, sans doute plus que leurs aînés. La question de savoir « si j’ai de l’influence », « si mon job crée de l’impact » est une question pour eux très importante. Dans un tel contexte de remise en question collective, d’inactivité, parfois d’isolement, les réponses se sont faites d’autant moins convaincantes. Le confinement a suscité des envies naturelles de relocalisations, mais aussi des questions de reconversion. 20% des actifs se sont ainsi questionnés sur un éventuel projet alternatif durant la période. Dans un monde qui change si fort, pourquoi continuer à faire pareil ? Si je ne bénéfice plus des contrats anciens assurant loyauté contre sécurité puisque la sécurité n’est plus garantie par rien pourquoi ne pas en profiter pour penser le changement à mon profit ? La période conduit ainsi en même temps à des visions plus mercenaires, plus transactionnelles et à une quête de sens exacerbée…. Si je dois trouver un vrai sens à mon travail, que faire et où ? Sinon, pourquoi faire plus ?

Pause carrière : malchance ou occasion en or ?

Si les questions de trajectoires personnelles au travail progressent ainsi, c’est aussi que les périodes de transition sont bien mieux acceptées. Car longtemps la question a été taboue. Le chômage, ce n’était pas pour « les gens bien ». Aujourd’hui le chômage c’est potentiellement pour tout le monde à n’importe quel moment. En profiter pour faire une pause et réfléchir à son devenir professionnel devient une opportunité, et non plus une malédiction. Ce qui hier était le signe d’un échec constitue aujourd’hui une preuve d’intelligence et d’agilité. La modernité aime le changement.

Et c’est logique aussi. Car c’est bien en prenant le temps de mieux se connaître… qu’on peut affronter l’incertitude au mieux !

Vous voulez en savoir plus sur la connaissance de soi, rendez-vous – ici. Sinon, vous avez la possibilité de regarder en replay le webinar PerformanSe pour découvrir comment améliorer l’accompagnement de vos collaborateurs en période de crise, par-là.

  • – 17% de satisfaction au travail pour les cadres en juillet 2020 vs juillet 2019
  • 20% des salariés se sont questionnés sur une reconversion pendant la période

« Ce qui hier était le signe d’un échec constitue aujourd’hui une preuve d’intelligence et d’agilité »

Dominique Duquesnoy : Directeur général – CEO chez PERFORMANSE