Pourquoi 2017 sera l’année du télétravail
En France, un salarié peut être en télétravail dès son embauche ou ultérieurement à sa demande ou sur proposition de son employeur[1]. Dans un contexte où le travail se digitalise un peu plus chaque jour, il n’est pas étonnant de voir les attentes des salariés évoluer vers plus de mobilité et de flexibilité. Dans une récente étude[2] autour de la transformation digitale, « 87 % des collaborateurs ne jugeaient pas utile d’être au bureau pour être productifs ». Mieux, 47% estiment qu’ils seraient plus productifs chez eux qu’au bureau.
Plus que jamais, les avancées technologiques, l’évolution du rapport au travail ainsi que les nouveaux modes de collaborations conduiront à une meilleure acceptation du télétravail.
Quatre facteurs favorisant l’adoption d’un travail plus flexible :
- L’essor de la génération « orientée applications »
La génération « Appli » n’a pas connu le monde sans Internet, ni sans les smartphones. Lorsqu’elle intégrera le marché du travail, cette génération d’adolescents apportera avec elle une approche entièrement nouvelle de la technologie et exigera une organisation plus souple du travail. S’ils peuvent déjà dialoguer, partager et collaborer au moyen d’un mobile, pourquoi donc accepteraient-ils d’être enchaînés à un bureau sur un lieu de travail fixe ?
Selon une récente étude, 79 % des adolescents âgés de 15 à 18 ans souhaiteraient travailler depuis leur domicile et la moitié refuse de se voir imposer des horaires de travail traditionnels. Actuellement, seuls 37 % des employés de bureau peuvent travailler chez eux, alors qu’un grand nombre sont convaincus qu’ils seraient plus productifs s’ils étaient autorisés à exercer leur activité en dehors du bureau.
Lorsque la génération « Appli » fera ses premiers pas sur le marché du travail, tout l’enjeu pour les employeurs sera de leur offrir des environnements et des technologies répondant à leur conception du monde du travail moderne.
- Les exigences des collaborateurs influenceront les choix technologiques
La moitié des salariés français estiment que la technologie qu’ils exploitent sur leur lieu de travail est dépassée par rapport à celle qu’ils utilisent dans leur vie personnelle. Il est donc impératif pour les équipes informatiques de leur procurer des outils et des applications leur garantissant une expérience aussi riche que celle à laquelle ils sont habitués en dehors de l’entreprise.
90% des travailleurs français s’estiment capables de travailler efficacement en tout lieu dès lors qu’ils disposent d’une technologie adaptée. Pour la plupart des entreprises, il ne s’agit pas uniquement de mettre à disposition l’ordinateur portable ou le smartphone le plus récent, mais de fournir un portefeuille cohérent d’outils et d’applications permettant à chaque collaborateur de travailler de manière autonome.
Éléments fondamentaux du monde professionnel d’aujourd’hui, la communication et la collaboration connectent les salariés avec leurs collègues, leurs clients et leurs partenaires. À cet égard, le modèle d’offres de services Cloud donne toute sa mesure. Grâce aux communications unifiées sous forme de service, les équipes informatiques peuvent regrouper la voix, la messagerie et la collaboration au sein d’une même plateforme et les rendre accessibles à l’ensemble des salariés à tout moment, en tout lieu et depuis tous les terminaux.
- Assouplissement des règles
En 2017, les entreprises et les départements informatiques lâcheront du lest vis-à-vis de leurs méthodes de travail et reverront leur attitude envers la technologie. Les entreprises sont de moins en moins frileuses à l’idée de laisser leurs employés travailler comme ils l’entendent, conscientes qu’une plus grande liberté peut accroître leur motivation et leur productivité.
Après avoir établi des règles strictes quant aux technologies utilisables ou non par leurs salariés, nombre d’entreprises reconnaissent aujourd’hui l’échec d’une telle approche. Contournant les interdits et règles érigés par le département informatique, la plupart des salariés préfèrent utiliser leurs terminaux personnels et installer leurs propres applications. Outre les risques pour la sécurité, le principal inconvénient est que la diversité et la multiplicité des applications (une entreprise utilise en moyenne 12 outils différents rien que pour les conférences et la messagerie) entravent la collaboration. Les employés se connectent en effet rarement de la même manière et depuis la même plateforme.
Au lieu de resserrer leur emprise sur les pratiques informatiques et de brider la flexibilité des méthodes de travail, les entreprises rechercheront un moyen de combiner technologies personnelles et professionnelles de manière satisfaisante pour les employés, sans pour autant sacrifier le contrôle. Le déploiement d’applications et de technologies assurant aux employés une expérience « grand public » sur le lieu de travail sera essentiel pour détourner ces derniers du shadow IT.
- Optimisation du temps et amélioration de la collaboration
Pour être productifs, les salariés n’ont plus besoin d’être enchaînés à un bureau. Même si l’aménagement du temps de travail n’est pas un concept nouveau, la migration des technologies de collaboration vers le Cloud devrait inciter davantage d’employés à demander à travailler en dehors du bureau. Ce plus haut degré de mobilité et de collaboration sera profitable non seulement aux collaborateurs, mais aussi aux équipes informatiques.
À l’heure actuelle, les activités quotidiennes des équipes informatiques sont en majorité consacrées à la gestion de plusieurs systèmes informatiques et applications de conférence audio/vidéo et de Chat en direct, ainsi qu’à l’assistance des utilisateurs. Ce problème s’estompera à mesure que les entreprises migreront leurs applications stratégiques vers le Cloud, sur une seule plateforme, permettant aux départements informatiques de se concentrer sur l’innovation.
Avec des collaborateurs aux attentes et usage grandissants, 2017 sera plus que jamais l’année du télétravail. Et quand pour 71% d’entre eux le Cloud est considéré comme une véritable révolution[3], les entreprises devraient rapidement l’inclure dans leur programme de transformation digitale.
[1] Télétravail dans le secteur privé : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F13851
[2] Casser les codes d’ici 2020 : https://www.fuze.com/fr/future-of-work
[3] Les chiffres du télétravail en 2016 : http://www.cget.gouv.fr/chiffres-teletravail-2016
- Pourquoi 2017 sera l’année du télétravail - 20 juin 2017