La langue au service de la mobilité des collaborateurs

Dans un monde professionnel de plus en plus internationalisé, comment accompagner la mobilité des collaborateurs ? Cela commence dès le parcours scolaire, avec l’apprentissage d’une ou plusieurs langues. Ainsi, le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues (le CECRL) a mis en place dès 2001 une norme internationale permettant de décrire la compétence linguistique des apprenants et de structurer cet apprentissage. C’est un enjeu important dans de nombreuses Grandes Ecoles, universités et écoles d’ingénieurs. Ce référentiel est reconnu, compris et accepté aussi bien par le milieu académique que par les entreprises, partout en Europe. 

Une mobilité professionnelle facilitée par les langues

Un jeune diplômé qui entre sur le marché de l’emploi, avec un score de langues certifié et reconnu (de type TOEIC®)1 a un avantage non négligeable. Un CV avec un score de langues élevé sera souvent en haut de la pile du recruteur – un gain supplémentaire d’employabilité surtout face à d’autres candidats ayant un diplôme et une expérience de même nature.

Mais cela ne se passe pas uniquement au niveau du premier emploi. Les expatriés en font l’expérience. Quelle soit demandée par l’employeur ou choisie, l’expatriation se heurte bien souvent à l’apprentissage de la langue. Certains pays sont exigeants (les pays anglophones tels que le Canada par exemple ou la Chine, ). Apprendre la langue du pays de destination sera le pré requis d’une ouverture de frontière, puis d’une intégration réussie : une forme de passeport à l’emploi2.

Une richesse linguistique au service du développement personnel

Celui ou celle qui a voyagé ou vécu dans un pays étranger s’en souviendra toute sa vie.C’est une grande richesse personnelle qui active une palette d’expressions. Rien de tel que de découvrir une autre culture, ses codes, ses non dits. N’oublions pas les petites victoires quotidiennes de l’expatrié : quelle joie de se faire comprendre pour acheter sa nourriture ou encore son titre de transport. Ce sont ces réussites qui rendent plus confiant dans l’avenir et dans une meilleure disposition à travailler avec les autres afin de proposer un management guidé par une ouverture d’esprit et une meilleure intégration dans le mode du travail : un formidable outil de développement des « soft skills ».

Avec le développement du e-commerce et plus généralement d’un marché globalisé, il est nécessaire de s’adapter. Comment préparer une commande dans une langue étrangère ? Comment comprendre les sous-entendus ou subtilités de son collègue anglophone lors d’une réunion ? L’utilisation d’une langue étrangère favorise le développement de ses « savoir être » et booste les carrières. En Asie, les emplois sont très souvent corrélés à des niveaux de langues via un test. En France, de nombreux secteurs inscrivent l’apprentissage d’une langue comme priorité de branche. Sans surprise, c’est le cas du commerce, de la restauration, du tourisme, du transport, etc. Mais pas seulement : près de 50 branches ont intégré et valorisé financièrement l’anglais dans leurs priorités de branche. Un bonus pour les salariés mais également pour les entreprises qui souhaite se développer à l’international2.

Apprendre une langue permet de développer des compétences transversales mobilisables quel que soit le métier choisi. La maitrise d’une langue étrangère sert à la fois l’évolution de carrière des salariés ainsi que la croissance de l’entreprise. C’est un vecteur de mobilité géographique et professionnelle. Ne sous-estimez pas cet atout linguistique dans votre développement personnel !

1 lancement du 1er baromètre France des candidats au test TOEIC® – ETS Global : https://www.etsglobal.org/fr/fr/blog/news/barometre-france-20182020

2 la langue, une porte d’entrée vers l’internationale : https://www.etsglobal.org/fr/fr/blog/news/apprentissage-langue-entree-pour-international