Communiqués de presse

Sur les traces de Thomas Pesquet : Quelles formations pour les spationautes de demain ?

Le 17 novembre dernier, l’astronaute français Thomas Pesquet s’envolait pour l’ISS. Cette aventure hors norme a provoqué un grand intérêt du public et a probablement suscité de nombreuses vocations auprès des plus jeunes, notamment parmi les 230 000 écoliers qui ont pu en discuter en direct avec lui le 20 mars dernier. A l’occasion du retour de l’astronaute français, Page Personnel propose un tour d’horizon des formations existantes pour suivre ses traces et intégrer la filière spatiale, en plein essor.

S’il n’y a pas de formation à proprement parler pour devenir astronaute, il faut cependant avoir un certain bagage professionnel et suivi de hautes études. Parmi les anciens astronautes, on trouve ainsi des ingénieurs mais aussi des médecins et des pilotes de l’air. De plus, il existe plusieurs profils : certains astronautes se dédient à la conduite ou à l’entretien des navettes quand d’autres se spécialisent dans la recherche scientifique. Car l’exploration spatiale est avant tout la combinaison de plusieurs métiers.


Formations : une diversité d’expertises

Les professionnels de l’aérospatial sont par exemple 50 % à avoir suivi des études d’ingénieurs, dans des écoles comme Supaero (celle de Thomas Pesquet). Après avoir suivi de telles formations, les étudiants peuvent par exemple intégrer les métiers de la conception et de la maintenance des lanceurs spatiaux et satellites. Les plus brillants seront soumis à des séries de tests physiques, linguistiques et psychologiques pour peut-être, un jour, intégrer les célèbres vols spatiaux.

Les métiers phares : Ingénieurs des industries spatiales, Ingénieurs spécialisés dans l’étude de la matière, Ingénieurs systèmes de propulsion, ou encore Ingénieurs électrotechniques, etc…

Les formations Bac+2 (DUT ou BTS), BEP et Bac pro permettent également d’évoluer vers des métiers de l’aérospatial, notamment les professions qui interviennent dans les phases de préproduction et de tests mais également au cours de la production (usinage, transformation, assemblage…). Les métiers phares : Préparateur Méthodes et Techniciens Intégrateurs Satellite, Opérateur Machines-outils, Ajusteurs-Monteurs, Techniciens câbleurs électroniques, etc…


De la grande entreprise à la start-up

De grandes entreprises spécialisées, comme Airbus et Thales, ont annoncé leurs velléités de recrutements pour la mise en œuvre de leurs projets. De nombreuses sociétés de services interviennent également dans la conception des systèmes spatiaux. Ces entreprises de pointe et hyperspécialisées offrent de très belles opportunités pour les candidats. Citons également les structures de recherche et de formation, qui recrutent elles aussi des spécialistes du spatial et qui sont des portes d’entrée intéressantes pour les étudiants et professionnels du secteur.

Si les recrutements peuvent bien entendu se faire en CDD ou CDI, ils sont souvent réalisés dans le cadre de projets définis et en fonction des carnets de commandes des entreprises. Il n’est donc pas rare que les professionnels de la filière spatiale, techniciens comme ingénieurs, soient employés dans le cadre de missions d’intérim spécialisé (missions pour lesquelles des compétences précises sont requises).

La Rédaction

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