Roche reçoit un Trophée RSE 2017 des Entreprises du Médicament pour sa démarche « Concilier cancer et travail »
Le 13 décembre 2017, un jury d’experts externes au secteur du médicament, reconnus en matière d’environnement, de santé, de gouvernance, de bonnes pratiques sociales et sociétales a remis à Roche le Trophées RSE 2017 des Entreprises du Médicament, dans la catégorie « Social », pour sa démarche « Cancer et travail » initiée en 2014. Cet engagement vise à diminuer l’impact de la maladie sur les trajectoires professionnelles des collaborateurs de Roche Pharma France.
Les progrès accomplis en cancérologie ces deux dernières décennies permettent à un nombre croissant de personnes touchées par un cancer d’envisager le maintien ou la reprise d’une activité professionnelle. Pourtant, sur les 1 000 personnes qui apprennent chaque jour en France qu’elles ont un cancer, 400 ont une activité professionnelle et seulement 37% des malades conservent leur travail . Cette situation est loin d’être satisfaisante, ainsi l’objectif 9 du plan Cancer 3 (2014-2019) est de « Diminuer l’impact du cancer sur la vie personnelle ».
Engagé depuis plus de 50 ans dans la lutte contre le cancer, à la fois dans le domaine du diagnostic et du traitement, Roche se devait de prendre en considération cet enjeu sociétal et de l’intégrer à sa politique ressources humaines :
« Etre leader mondial en cancérologie, c’est aussi penser au patient lorsqu’il se trouve dans nos
équipes » déclare Jacques Tournier, DRH de Roche Pharma France. En 2014, Roche a signé une convention de mécénat avec l’association d’entreprises Cancer@Work et s’est alors engagé dans un programme pionnier sur 3 ans pour mieux accompagner dans leur parcours professionnel ses collaborateurs confrontés au cancer.
Un plan d’action co-construit avec les collaborateurs
Deux axes majeurs d’actions ont été identifiés par l’équipe projet, constituée de collaborateurs volontaires, de représentants des ressources humaines et de la RSE :
1. Sensibiliser et informer
- Libérer la parole, en organisant des rencontres pour tous les collaborateurs et en proposant des témoignages sur le sujet ;
- Aider à trouver les réponses les plus adaptées en publiant un guide pratique faisant l’inventaire des informations « utiles » et points de contacts ;
2. Maintien et retour dans l’emploi
- Roche garantit une stabilité financière et une limitation des démarches administratives pendant la maladie. Ainsi, Roche prend en charge les 3 jours de carence de la sécurité sociale pour tous les arrêts. L’entreprise avance les indemnités journalières et maintient le salaire, tant que la sécurité sociale prend en charge. Roche maintient le variable à 100% même en cas d’absence de plus de 200 jours dans l’année.
- Roche favorise le retour à l’emploi par la recherche de solutions adaptées à l’état de santé du collaborateur et à ses souhaits, en adéquation avec l’organisation de l’entreprise. Par exemple, est offerte la possibilité de travailler à distance 2 jours par semaine ou plus, sur recommandation du médecin du travail. Roche aménage le poste de travail et peut être amené à créer des missions sur un autre poste en collaboration avec les recommandations éventuelles du médecin du travail et le collaborateur.
- Roche aide les proches de malades et les aidants avec la mise en place du don de RTT entre collaborateurs. Tout collaborateur Roche peut bénéficier de jours rémunérés pour “Absence accompagnement familial”. Ces jours d’absence proviennent de dons anonymes de jours de repos attribués par un ou des collaborateurs. Dans un esprit de solidarité et dans l’objectif d’accompagner au mieux la mise en œuvre de ce dispositif de cohésion sociale, Roche s’est également engagé avec ses collaborateurs en mettant en place un système d’abondement.
L’innovation scientifique et thérapeutique n’a de sens que si elle se prolonge par de l’innovation sociale. C’est pourquoi, dans la continuité de cette démarche, Roche a lancé fin 2016 d’autres initiatives :
• Un livret illustré : « Les mots qui blessent »
« Avec tes 12 mois de vacances, tu ne vas pas te plaindre ! » ; « Une mastectomie ? Si ça m’arrive un jour, je me tire une balle ! ». C’est le type de phrase d’une maladresse et d’une violence extrêmes que des malades et ex-malades ont entendu au bureau et dans leur entourage. Réalisé par Roche avec une ancienne patiente, Catherine Chayenko Cerisey, ce livret est un recueil de situations familiales, amicales, professionnelles et médicales, toutes issues de la « vraie vie ». A travers le regard humoristique de l’illustrateur Philippe Tastet et de l’onco-psychologue Catherine Adler-Tal, il vise à mieux appréhender la relation à la personne malade en apprenant à éviter les mots qui blessent, souvent prononcés inconsciemment. Pour en savoir plus, consultez le livret « Les mots qui blessent ».
• « Allo Alex », une hotline pour répondre aux questions sur le cancer et le travail, lancée en octobre 2016 grâce au soutien de Roche
Roche a été la première entreprise à apporter son soutien pour la mise en place d’un nouveau service de hotline à destination des patients et des employeurs. Baptisée « Allo Alex », cette permanence téléphonique est une initiative d’Anne-Sophie Tuszynski, ancienne malade et fondatrice de Cancer@Work.
• Sensibiliser les employeurs à l’importance du maintien au travail des personnes touchées par le cancer
Fin septembre 2016, Roche a réuni à Paris avec la participation de l’Association nationale des DRH (ANDRH) différents acteurs concernés par la question du cancer et du travail (institutionnels, chefs d’entreprises, directeurs des ressources humaines, représentants d’associations de patients, journalistes…). L’artiste Noémie Caillault a joué Maligne, sa pièce qui retrace son propre parcours de patiente. Elle y raconte, seule sur scène, avec ses mots, sa sincérité, sa fragilité et ses éclats de rire l’épreuve qu’elle a traversée à seulement 27 ans. Pour en savoir plus, découvrez les vidéos de Noémie Caillault.
• 2017 : Sclérose en plaques et travail : quelle réalité ?
Enfin, parce que la problématique de la continuité professionnelle se pose pour d’autres maladies chroniques invalidantes, Roche a choisi, en 2017, d’être aux côtés des personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP). Avec un diagnostic posé en moyenne à 29 ans, la SEP freine en plein élan les projets personnels et professionnels. Pour un grand nombre des personnes qui en sont affectées, c’est un véritable frein à l’emploi, quand, pour l’employeur, c’est surtout le caractère aléatoire de l’évolution de la maladie qui constitue un frein au recrutement. Pour la première fois en France, une étude initiée par Roche en partenariat avec l’Union pour la lutte contre la sclérose en plaques (UNISEP) et l’Association des Paralysés de France (APF) portant sur 800 personnes intégrant plusieurs populations (personnes malades, aidants, employeurs et population active) s’est penchée sur l’impact de la SEP dans la sphère professionnelle. Les résultats ont été publiés le 31 mai 2017. Pour en savoir plus, découvrez notre étude sur l’impact psycho-social de la sclérose en plaques (SEP) au travail.
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