Les trois quarts des Français sont satisfaits de leur emploi, mais seule la moitié d’entre eux est satisfaite des possibilités d’évolution
Le fournisseur de services de ressources humaines SD Worx a demandé à 5 500 travailleurs européens ce qu’ils pensaient de leur emploi en général, de leur sécurité d’emploi, des possibilités de promotion et de leur fidélité par rapport à l’employeur. Les trois quarts des travailleurs français se déclarent de façon générale satisfaits de leur emploi. Les Pays-Bas et la Belgique comptent le plus grand nombre de travailleurs satisfaits. L’Autriche arrive péniblement au bas de la liste.
SD Worx a interrogé des employés en France, en Belgique, en Allemagne, au Grand-Duché de Luxembourg, aux Pays-Bas, en Autriche et au Royaume-Uni. La plupart des employés européens déclarent être satisfaits de leur travail. Il s’agit essentiellement du contenu de la fonction, du défi offert par le travail, de la responsabilité, de l’autonomie et de l’indépendance que l’on a ainsi que de la variété du travail. SD Worx a également sondé la mesure dans laquelle le travail est considéré comme utile et si le travail correspond aux connaissances et aux compétences. À l’exception de l’Autriche (68,6 %), plus de 70 % des employés sont positifs à propos de leur travail, dans tous les pays. En France, 75,6 % des travailleurs se déclarent satisfaits. Les Pays-Bas et la Belgique arrivent nettement en tête de classement, avec respectivement 87,8 % et 86,4 % de travailleurs satisfaits. Il est à noter que la France a obtenu un résultat significativement moindre en termes de possibilités d’évolution.
La moitié des travailleurs français se voit proposer des possibilités d’évolution
SD Worx a sondé la vision des employés concernant les possibilités d’évolution chez leur employeur. Dans ce cadre, les questions portaient notamment sur les formations internes ou externes, la possibilité de développer les talents, les possibilités d’évolution, le degré d’accompagnement dans le développement de carrière et les possibilités de promotion au sein de l’organisation. À peine un travailleur français sur deux indique percevoir suffisamment de possibilités d’évolution. Cette tendance peut être observée dans la plupart des pays européens, à l’exception des Pays-Bas et de l’Allemagne, où 72 % et 61,1 % des travailleurs indiquent ne pas avoir suffisamment de possibilités d’évolution. Dans les autres pays, 6 travailleurs sur 10 indiquent bénéficier de possibilités d’évolution.
Sécurité d’emploi : peut mieux faire
Dans le cadre de cette enquête, 64 % des travailleurs français ont indiqué bénéficier d’une sécurité d’emploi : ils croient à la continuité de l’entreprise et à leur propre fonction au sein de l’entreprise. Les travailleurs français arrivent ainsi à l’avant-dernière place du classement. Avec 85 %, la Belgique arrive en tête de tous les Européens interrogés. Les Pays-Bas suivent derrière avec 81,9 %. En Autriche, moins de six employés sur dix déclarent bénéficier de la sécurité d’emploi.
« L’optimisme dans quelques pays s’inscrit aujourd’hui dans la conjoncture économique forte. Toujours est-il qu’il est remarquable car il semble être en contradiction avec le flot de numérisation et de robotisation. Apparemment, la majorité ne considère pas cela comme une menace pour son emploi. Pourtant, certains emplois disparaîtront incontestablement à court terme ou du moins, ils seront réalisés de façon tout à fait différente. Par ailleurs, il s’avère que la vague de numérisation créera également de nouveaux emplois. Pour les personnes flexibles ne misant pas sur d’autres aptitudes, ceci ne doit donc signifier aucune menace. La question est de savoir si les travailleurs, mais aussi les employeurs, sont conscients de ceci », nous confie Jean-Marie Mozziconacci, Directeur Général SD Worx France chez SD Worx.
6 travailleurs français 10 se déclarent loyaux
Plus de 64 % des travailleurs français se déclarent loyaux envers leur employeur, ce qui signifie que 6 travailleurs français sur 10 ont l’intention de rester au sein de leur entreprise pour une durée indéterminée et ce, même s’ils reçoivent une proposition comparable d’un autre employeur. Les Pays-Bas sont à nouveau en tête de classement dans cette catégorie avec 81,6 % des travailleurs qui se déclarent loyaux envers leur employeur. Les travailleurs autrichiens sont, quant à eux, les moins fidèles à leur entreprise.
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