Les préoccupations des moins de 35 ans en matière d’emploi
Près de 8 jeunes sur 10 considèrent qu’un employeur doit être en mesure de proposer des services pour préserver la santé de ses salariés
Sondage DOMPLUS BVA *
Les préoccupations des moins de 35 ans en matière d’emploi
*Méthodologie de l’enquête – Enquête réalisée par Internet auprès d’un échantillon de Français interrogés du 12 au 16 janvier 2018. Echantillon de 1 002 personnes, représentatif de la population française âgée de moins de 35 ans, dont 735 jeunes actifs en emploi. La représentativité de l’échantillon a été assurée grâce à la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et de la personne interrogée, région et catégorie d’agglomération.
L’emploi, un sujet qui préoccupe fortement les moins de 35 ans… qui se montrent assez peu optimistes sur leur avenir professionnel
- Leurs ressources financières et leur carrière professionnelle sont les principales préoccupations quotidiennes des moins de 35 ans. 86% se disent préoccupés au quotidien par leurs ressources financières et 80% par leur carrière professionnelle, ces sujets devançant notamment l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle (77%), leur vie familiale (77%), leur santé (75%), leur vie sentimentale (73%) ou leur logement (73%).
- Pour 82% des moins de 35 ans, réussir sa vie professionnelle est compliqué. Un sentiment négatif qui se retrouve dans le fait que si 73% des moins de 35 ans se disent optimistes concernant leur avenir sur le plan personnel, ils ne sont que 58% d’optimistes quant à leur avenir professionnel.
Ce chiffre corrobore le constat de DOMPLUS pour qui les jeunes ont une perception globalement plus négative du contexte sociétal dans lequel ils évoluent et des institutions que leurs aînés. Arnaud Vallin, sociologue de DOMPLUS explique « Pour cette population, les institutions, le collectif, sont plutôt perçus comme des contraintes » ajoutant « Si les institutions subissent des critiquent depuis maintenant des décennies, celles-ci n’ont jamais été aussi fortes. Les jeunes comptent plus sur leurs compétences propres que sur une aide extérieure, un soutien des structures collectives ».
Une vie professionnelle qui peine à générer une satisfaction large et le sentiment de voir les choses différemment de leurs collaborateurs plus âgés
- Seulement 64% des moins de 35 ans se disent satisfaits de leur vie professionnelle (un taux plutôt en deçà des mesures BVA auprès de l’ensemble des actifs, généralement autour de 8 satisfaits sur 10) et même pas la moitié d’entre eux (47%) considèrent que leur vision de la vie professionnelle est proche de celle de leurs collaborateurs.
Plus de 30% des moins de 35 ans ne sont pas satisfaits de leur vie professionnelle. Les échanges entre conseillers et jeunes de – de 35 ans mettent en exergue que la perception de l’emploi a évolué.
Deux visions cohabitent selon le milieu social et/ou le niveau d’étude précise Arnaud Vallin « l’emploi c’est un salaire (intérêt financier) versus l’emploi c’est une composante de mon développement personnel et de mon parcours professionnel futur ». Ainsi, pour les jeunes moins diplômés, la dimension financière de l’emploi l’emporte tandis que pour les autres ce sont les perspectives délivrées par l’emploi qui sont les plus importantes. Ces derniers ont, de plus, des attentes beaucoup plus importantes vis-à-vis des employeurs.
- Leurs choix semblent par ailleurs plutôt élaborés selon des critères de confort matériel ou social : 71% des moins de 35 ans déclarent que leur salaire est l’élément qui compte le plus dans leurs choix professionnels, corollaire de leurs fortes préoccupations financières, devant l’ambiance de travail (62%) alors que le contenu, la nature des tâches effectuées (45%) se situe en retrait.
Une génération en attente d’améliorations concernant la conciliation entre vie personnelle et vie professionnelle
Les moins de 35 ans se montrent proches de leurs aînés sur la nécessité d’une séparation entre le monde professionnel et la vie personnelle. Pour 88% d’entre eux il est indispensable d’établir une frontière entre vie personnelle et vie professionnelle alors que 56% jugent qu’il est difficile aujourd’hui de séparer vie personnelle et vie professionnelle. Arnaud Vallin explique « Ce n’est pas tant la nécessité ou non d’une séparation qui différencie les jeunes de leurs aînés que la manière d’établir cette différence ».
Il arrive à 54% des moins de 35 ans d’effectuer des tâches personnelles pendant leur travail, à 45% d’effectuer des tâches professionnelles pendant leurs jours de repos et 42% d’entre eux ont parfois le sentiment que leurs préoccupations personnelles les empêchent de se concentrer sur leur vie professionnelle.
- Signe d’améliorations possibles dans ce domaine, 75% des moins de 35 ans estiment qu’ils parviennent à concilier leur vie professionnelle et leur vie privée de façon satisfaisante, un taux de satisfaction dans ce domaine inférieur aux mesures BVA réalisées pour DOMPLUS auprès de l’ensemble des actifs (en référence au baromètre DOMPLUS BVA Les Français et leurs préoccupations de vie quotidienne, 2016).
Des souhaits importants d’implication des entreprises, sur des services visant à préserver santé et vie privée
- 84% des moins de 35 ans jugent qu’il est important que leur employeur prenne en compte leur vie personnelle…mais uniquement 55% jugent que leur entreprise prend bien en considération le poids de leurs contraintes personnelles. Compte-tenu de ce décalage entre attentes et « réalité de terrain », on note logiquement de fortes attentes à l’égard de l’implication des entreprises.
S’agissant de l’implication des entreprises, si 45% des jeunes estiment que leur entreprise ne prend pas en considération le poids de leurs contraintes personnelles, DOMPLUS constate une réelle croissance de la demande depuis 2015.
« De quelques demandes isolées de grandes entreprises, nous sommes passés à des demandes provenant de mutuelles, branches professionnelles ou encore Institutions de prévoyance » explique Serge Bizouerne, Président de DOMPLUS, ajoutant « sur les trois dernières années, DOMPLUS a multiplié par 2,5 le nombre de salariés accompagnés. Aujourd’hui 5 millions d’actifs peuvent bénéficier de nos services d’accompagnement ». DOMPLUS constate que les services aux salariés d’entreprises se développent majoritairement dans les domaines de la prévention santé et de l’équilibre vie privée – vie professionnelle. « Les commanditaires de ce type de services sont de plus en plus variés puisque notre dernier client est un CE d’une grande entreprise française » précise Serge Bizouerne.
Ce constat de DOMPLUS est conforté par les attentes exprimées par les jeunes puisque 79% d’entre eux considèrent qu’un employeur doit être en mesure de proposer des services pour préserver la santé de ses salariés (dont 82% de femmes) et 60% pour les aider à concilier vie personnelle et vie professionnelle (dont 74% de cadres).
A propos de DOMPLUS :
Créée il y a dix-sept ans au Canada avec DOMPLUS Inc., DOMPLUS est une société d’intermédiation dans le secteur des services qui assure pour le compte d’entreprises et de grands donneurs d’ordre de la protection sociale des prestations de conseil et d’accompagnement à destination de leurs publics (adhérents, clients, salariés) sur des thématiques globales liées aux préoccupations de la vie quotidienne : avancement en âge, soutien aux aidants, transition vers la retraite, ruptures familiales, handicap…
Aujourd’hui, 10 millions de bénéficiaires ont accès aux services d’intermédiation, et 5 millions de salariés sur les domaines de l’équilibre vie privée – vie professionnelle, prévention, santé ou encore des questions autour de l’accès à l’emploi et au logement (…etc.), proposés par DOMPLUS.
- Quelques moyens de financement de logiciels inédits par les startups - 16 mars 2023
- HR Path, nouveau partenaire de Cegedim SRH pour la distribution et l’intégration de la solution TEAMSRH - 13 mars 2023
- Comment concilier bien-être et vie professionnelle grâce à la flexibilité des entreprises ? - 7 mars 2023