Le soutien des proches : un facteur de vocation et une condition à la reconversion professionnelle
Les fêtes de fin d’année riment avec famille et convivialité. Le constat est certes caricatural et digne de la plupart des séries B américaines consacrées à la période de Noël… Pourtant, cette coupure festive a été, pour beaucoup, l’occasion unique de dresser un bilan, à froid, de son année écoulée professionnellement.
Qu’ai-je accompli ? Quelles sont mes ambitions pour l’an prochain ? Ai-je été déçu(e) ? Comblé(e) ? Autant de questions qui doivent trouver leur réponse. Et alors que les parents, oncles, tantes et cousins ont peut-être été à portée de main afin d’aider à rassembler quelques éléments de réponse, l’interrogation suivante s’impose : “Finalement, l’avis de mes proches à ce sujet est-il si important que cela ?”
Indeed, premier moteur de recherche d’emploi au monde, a analysé dans quelle mesure les Français prennent en considération la perception de leurs proches s’agissant de leur emploi. Et il s’avère que le soutien de l’entourage est non seulement une attente professionnelle importante mais également une condition déterminante à la reconversion.
La bonne perception de l’entourage : une attente importante mais aisément satisfaite
Bénéficier du soutien de ses proches face à l’emploi exercé est une attente professionnelle importante pour 56% des Français. Toutefois, ce chiffre révèle des spécificités intéressantes lorsqu’on l’examine à la loupe :
- Les hommes sont légèrement plus sensibles à ce critère que les femmes (58 % contre 54 %)
- L’évolution de la société et des moeurs montre que le soutien de l’entourage joue un rôle accru chez les répondants de plus de 50 ans (60 %)
- On constate également que travailler dans un grand groupe décuple l’importance du regard des proches : les répondants exerçant une activité dans une entreprise de plus de 5 000 salariés sont ainsi 68 % à souhaiter l’aval de leur entourage.
- 36 % des Français indiquent avoir choisi un emploi car il correspondait à ce que leur entourage attendait d’eux
Pourtant, dans les faits, cette attente est aisément comblée puisque 84% des Français estiment que leur dernier emploi était bien perçu par leurs proches. Plus encore, de toutes les expectatives professionnelles régulièrement mises en avant, telles que l’épanouissement (68 %), l’intérêt (79%), la rémunération (47%), la proximité avec les rêves d’enfant (43%) ou encore l’utilité pour la société (79%), la bonne perception des proches est celle qui obtient le plus de satisfaction. Pour autant, cette attente est encore plus forte lorsqu’il s’agit de planifier une reconversion professionnelle… Pourquoi ?
Pas de soutien des proches, pas de reconversion ?
Si la reconversion professionnelle est envisagée en théorie par près de 6 répondants sur 10, elle doit faire face à de nombreuses barrières pratiques (manque d’épargne, reprise des études, non-garantie de trouver un emploi) qui freinent les ardeurs des Français. Les résultats de l’enquête montrent en réalité que la reconversion est un processus jugé risqué et qui a donc besoin de toutes les cautions possibles. Et c’est là que l’influence de l’entourage intervient.
Dans cette perspective, on constate même que le soutien des proches est une condition sine qua non à l’idée même d’une reconversion, puisque 70 % des répondants jugent cet appui prioritaire au moment d’envisager un changement de carrière.
- Le chômage de masse et la précarité persistante expliquent que ce taux soit encore plus élevé chez les moins de 35 ans (75%), signe d’un malaise socio-économique profond.
Au-delà, si la reconversion professionnelle est effective, le regard porté par les proches à la nature du poste convoité reste déterminant pour le chercheur d’emploi français :
- Ainsi, 88 % des Français espèrent-ils un emploi au moins aussi bien perçu par l’entourage que leur dernier travail
- 35 % attendent un emploi mieux perçu par leurs proches que le précédent
A chaque conclusion son ouverture : 22% des répondants ont indiqué avoir déjà été jaloux de leurs proches sur le plan professionnel. Le pourcentage est faible mais il exprime toutefois le malaise de 1 Français sur 5… Donc, un conseil pour les prochaines fêtes de Noël : évitez de trop parler boulot !
Méthodologie
Menée entre le 7 et le 9 mai 2019, cette enquête a été réalisée auprès de 3281 personnes représentatives de la population française et âgées d’au moins 18 ans. La méthode des quotas et redressement ont été appliqués à plusieurs critères tels que le sexe, l’âge, la catégorie socioprofessionnelle et la région.
A propos d’Indeed
Indeed est le premier moteur de recherche d’emploi au monde. Plus de 250 millions de personnes effectuent une recherche d’emploi, publient leur CV et recherchent une entreprise via Indeed chaque mois. Indeed est disponible dans plus de 60 pays, dans 28 langues et représente la première source de candidats pour des milliers d’entreprises.
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