Le recrutement : encore une affaire de genre ?
Une femme a 22 % de chances en moins qu’un homme, à compétences et qualifications égales de se voir proposer un entretien d’embauche pour un emploi considéré comme « masculin ». Voici les résultats de l’étude mené par l’Observatoire des discriminations de la Sorbonne auprès de 451 employeurs d’Ile-de-France. PageGroup, cabinet international de recrutement et d’intérim spécialisés engagé dans la lutte contre les discriminations à l’embauche, analyse ces postes dits « masculins » et décrypte les mesures développées pour favoriser l’égalité des chances.
Des secteurs d’activité ayant encore de fortes disparités
Finance, informatique, mécanique ou BTP sont des secteurs qui conservent de fortes disparités entre les sexes, notamment à des postes de direction. Selon Heidrick & Struggles, les comités de direction des grands groupes financiers ne comptent que 7 % de femmes. L’étude de l’Observatoire des discriminations révèle que les femmes sont plus discriminées à l’embauche pour des métiers encore perçus comme masculins. Elles ont même 35 % de chances de moins d’être reçues en entretien d’embauche pour des postes de chauffeur-livreur.
A la recherche de la mixité
La séparation se fait très tôt dès le choix de l’orientation lorsque les femmes sont peu représentées dans des cursus universitaires. Aujourd’hui, seulement 30 % de femmes sont présentes en école d’ingénieurs alors qu’elles sont 63 % dans des postes dans le secteur des ressources humaines. Les obstacles se font dès l’entrée dans l’univers professionnel.
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