La réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle priorité n°1 des Français en 2018
Selon un sondage ELABE du 8 janvier dernier, une majorité de sondés désigne le chantier de l’apprentissage, de la formation et de l’assurance chômage comme le plus important chantier des réformes du Gouvernement en 2018*. La FFP et Croissance Plus partagent cette nécessité d’une réforme cruciale pour la réussite des Français, des entreprises et de l’économie, raison pour laquelle ils appellent à une réforme en profondeur du système de formation visant notamment à en simplifier l’accès.
Parmi les différentes réformes annoncées par le Gouvernement et passées au crible du sondage ELABE, les Français classent la réforme de l’apprentissage, de la formation et de l’assurance chômage au premier rang de leurs préoccupations. Ce chantier est ainsi le plus attendu quelle que soit la catégorie de population interrogée, l’âge, la profession ou encore le lieu d’habitation. Par ailleurs, selon la même étude ELABE, 57% des Français déclarent faire confiance au Gouvernement pour mener à bien ce chantier.
La FFP partage largement ce constat, mener à bien une réforme de l’apprentissage et de la formation professionnelle ambitieuse est un impératif pour que la France et les Français puissent relever les défis de la nouvelle économie de la connaissance. Si la FFP salue la volonté du Gouvernement d’investir dans le développement des compétences, elle plaide pour des mesures fortes afin de faciliter l’accès à la formation de tous : simplifier le compte personnel de formation (CPF) et l’abonder en euros ; développer un marché de l’accompagnement et de l’orientation ; instaurer un crédit d’impôt formation à la fois pour les particuliers et pour les entreprises ; renforcer la lisibilité et la performance du marché de la formation professionnelle en instaurant une Agence indépendante d’évaluation et de qualité de la formation .
CroissancePlus converge avec la FFP sur l’urgence de réformer le système de formation et de l’apprentissage par des mesures simples et efficaces. Leur organisation, et leur financement doivent être simplifiés, afin que les sommes investies par les entreprises soient mieux utilisées. Pour la formation professionnelle, CroissancePlus appelle également le Gouvernement et la majorité présidentielle à faciliter la création et le développement des nouvelles méthodes de formation en ligne. Quant à l’apprentissage, CroissancePlus propose de créditer le CPF des apprentis ayant un niveau inférieur ou égal au bac de deux ans de droit à la formation ; de créer un SAS pré-apprentissage pour les potentiels apprentis décrocheurs ou ne maîtrisant pas les bases scolaires nécessaires ; d’adapter l’apprentissage et la professionnalisation au monde de l’entreprise en adaptant la rémunération des apprentis et en assouplissant le rythme et la durée d’alternance.
Pour Jean WEMAËRE, Président de la FPP « Les attentes des Français sont plus que légitimes et elles sont palpables. Il ne faut surtout pas les décevoir. Pour réussir la réforme, j’appelle le Gouvernement à une refonte structurelle du système afin de le recentrer autour de l’individu et de simplifier l’accès à la formation ».
Pour Jean-Baptiste DANET, Président de CroissancePlus, « La formation professionnelle et l’apprentissage, largement financés par les entreprises, doivent être réformés en profondeur pour gagner en efficacité. L’apprentissage doit devenir une voie royale d’accès à l’emploi, et la formation professionnelle doit quant-à-elle permettre à tous les collaborateurs de suivre les mutations de notre économie. Cette réforme est essentielle et doit être menée de manière courageuse et pragmatique ».
*L’institut de sondage ELABE a publié le 8 janvier dernier une étude accompagnée d’un sondage sur « Les Français et l’année politique 2018 ».
A propos de la FFP
La FFP (Fédération de la Formation Professionnelle), organisation professionnelle créée en 1991, fédère et représente plus de 600 entreprises de formation privées et leurs 2000 établissements. Depuis vingt-cinq ans au service de la représentation et de la promotion de l’offre privée de formation – qui couvre près des ¾ des besoins du marché-, la FFP place, au cœur de son action, le développement du professionnalisme de ses adhérents. Acteur majeur du secteur (avec un chiffre d’affaire cumulé de près de 2 milliards d’euros par an), elle agit au plus près des réseaux de décideurs et participe à la détermination des grandes orientations de la formation professionnelle. La FFP est membre du Medef, de la CPME et de la Fédération Syntec.
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